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AVOIMESTI

26 octobre 2009

Art plastiques/ Expo: Xe biennale de Lyon

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Decidement, je ne comprend que tres peu l'art contemporain. Neanmoins, une belle petite partie de cette grande exposition à quand meme reussie à me faire m'arreter pour juste rever (sans aucune indication sur les vouloirs de l'artiste) devant les oeuvres. J'ai revé, oui, devant quelques oeuvres qui, plastiquement, graphiquement, valent le déplacement. Une chose que j'ai enormement regretté, c'est de voir quel publique vise l'art contemporain! Il semblerai que les termes "art-contemporain" et "demagogie" ne peuvent pas etre séparés l'un de l'autre! Dommage, fort dommage.


Cessons de se plaindre! Voici les expositions qui m'ont plu:

Liu Qingyan & YAH Lab (Chine): Only City

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J'ai particulierement aimé le style graphique proche de la bande dessinée, voir meme du manga. l'utilisation des luminaires rappel ce coté "culture urbaine", mais aussi ce grand coté "société de consommation". tel des publicitées dans une ville, ces panneaux attirent facilement l'oeil du spectateur sur qui est utilisé le meme mode operatoire d'attirance que la publicité sur le consommateur.

 

Bani Abidi (Pakistan): Karachi

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En fait j'ai aimé ces photographies parce que j'ai toujours voulu faire ce genre de photos (mais les idées que j'ai sont trop ambitieuses). Sinon j'ai trouvé sympa de retro-eclairer ses photos pour l'exposition. Et l'idée principale de se re-approprier la rue pour tout simplement la vie quotidienne et bien illustré avec ces photos.

 

Tsang Kinwah (Chine): The Second Seal - Every Being That Opposes Progress Shall Be Food For You.

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Quand on monte les escaliers, quand on arrive au deuxieme etage, on se retrouve dans une piece plongée dans le noir. Puis un bruit, a droite, a gauche... Regarde! Des lignes rouges coulent le long des murs... ce sont des phrases. Il y'en à de plus en plus. Et ce bruit est assourdissant. Mon Dieu NON! Nous somme submergé par ce flot de mots rouges! On vas mourrir! HAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Mais non, tu ne vas pas mourrir! Ce n'est que la production biennale de Tsang Kinwah. Je serais resté toute la journée dans cette salle si j'avais pu! c'etait genial!

 

Wong Hoy Cheong (Malaisie): Days of our lives.

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Cette serie de photo m'à beaucoups touché. L'artiste reprend, certe, les grandes toiles des maitres mais c'est bien sur pour nous montrer que ces situations du quotidiens sont encore des scenes actuelles. La lecture, le proprietaire, la pauvreté, la guerre, et d'autres resteront malheureusement toujour d'actualité. Cheong choisis pour ses photos, des modeles issus d'origines diverses (Nigerians, Iraniens, Turcs). Il cherche à demontrer que la société à enfin acceptée d'etre une société aux etnies multiples et aux cultures eclectiques.

 

Sarkis (Turquie): L'ouverture

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Bon je n'ai pu voir que la troisieme partie de cette expo. Bizzarement, moi qui ne comprend pas grand chose à l'art contemporain, je me suis sentis bien dans cette salle, cet espece de forum à la lumiere tamisé. Je fait partie de l'oeuvre. Je vais voir ce qu'il y a d'ecris sur les journeaux! Ce sont des journeaux du monde entier! Quand on voit un journal, en principe le veritable reflexe serait de le ramasser et de le feuilleter. Mais il s'avere que les personnes passantes preferent marcher sur ce flot d'information sans meme vouloir savoir ce que disent ces textes! L'homme se fiche totalement du monde qui l'entoure, il ne se sent pas concerné. Voilà ce que j'ai retenu de cette oeuvre.


Bien que cette Biennale puait la demagogie à plein nez (Si... si!) Elle m'as quand meme beaucoups plus! Ce que j'ai aimé c'est que a chaque lieu d'exposition, j'avais l'impression d'etre dans un asile d'artistes fou. Une sorte de grande maison dans laquelle etait confiné tout les esprits, les univers, aussi etranges que variés, y'en avait des nuls, y'en avait des biens, y'en avais des scandaleux, et d'autres tres pertinents. Bref! J'ai kiffé la biennale dans l'ensemble.

 

Sébastien Péry

 

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26 octobre 2009

Literrature: Amelie Nothomb Cosmétique de l'ennemi

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Roman sorti en 2001, Cosmétique de l'ennemi est le dixième délire d'Amélie Nothomb. Ce roman cour et rapide n'en-est pas moins éfficace et déstabilisant. Abordant le thême de la folie de manière sarcastique et avec beaucoup d'humour noir, Amélie nous raconte un huit-clos haletant dans lequel un homme d'affaire parisien, Jérome Angust, en attente de son vol pour Barcelone, se fait harceler par un inconnu, Textor Texel. Cet homme va lui faire des aveux sur son passé plutot derangé, viol et meurtre au nom de l'amour vont finir par être les thêmes imposé par Texel jusqu'à l'aveu final dont je ne dirais rien pour préserver les surprises du lecteur.

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Pour tout vous dire, c'est peut être la cinquième fois dans ma vie que je li un roman d'une traite et jusqu'au bout. Cela m'était arrivé avec Peplum, Les combustibles, et Hygiène de l'assassin du même auteur, et à mon humble avis, ce n'est pas sans raison. J'ai particulièrement apprecié la recette habituelle d'Amélie Nothomb: c'est à dire un dialogue tendu, ponctué d'ironies et de repliques cinglantes, entre deux personnes dont le rapport pourraient etre défini comme un rapport bourreau/victime. 

Pour finir ce bref article, je vous conseillerais tout simplement de vous procurer ce livre, ensuite enfermez vous pour une heure ou deux afin de ne pas être importuné lors de votre lecture (pour ce livre c'est préférable) plongez-vous dedans et ne le lachez pas tans que vous n'avez pas finis. Pour ma part, Amélie Nothomb ne m'a pas encore déçu, bien au contraire, et ça motive à lire d'autres de ses romans.

Sébastien Péry

 

20 octobre 2009

Cinema: No Sex Last Night

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Genre: Road-movie Experimental

Année de production: 1994

Année de sortie: 1996

Réalisateurs: Sophie Calle, Greg Shephard

Acteurs: Sophie Calle, Greg Shephard

Producteur: PaulBranco

Scenaristes: Sophie Calle, Greg Shephard

 

 


Synopsis:

  La traversé des Etat-Unis vu par Sophie Calle et Greg Shephard jusque Las Vegas pour se marier. Ce long voyage nous projette dans les pensées pour le moins étrange d'un couple qui ne se comprent pas toujours. Et ce couple vas traverser les étapes parfois singulière d'une liaision amoureuse: Doutes, jalousies, frustrations, galères, joies, pleures, mais au grand désarois de Sophie Calle, pas de sexe...


Mon avis:

Bien evidement, le premier long-metrage de Sophie Calle ressemble beaucoups à ce que j'ai pu voir de ses photographies. Basé tout simplement sur sa vie privée le film parle donc de sa vie de couple avec un homme rencontré auparavant dans un bar à New-York en 1989 puis avec lequel ils avait decidé de se revoir en 1991 à l'aeroport d'Orly... Il arriva avec un ans de retard.

Le depart pour le film se fait donc de New York, le couple s'étant degradé, l'idée d'utiliser deux camera dans laquel les protagonistes parlent des choses qu'ils ne peuvent se dire née et deviens au final la narration anarchique du film. Le tirtre du film reviens souvent sous la voie de Calle: "No sex last night". Précisement après chaque nuits, preuve que le couple traverse une periode difficile. Calle en est tellement frustré qu'à partir de la moitié du film elle ne prend même plus la peine de dire la phrase entiere mais uniquement le mot "No" avec un ton qui en dis long sur ce qu'elle en pense. Mais on arrive quand ¨même à un "Yes" deux jour après un mariage au drive d'une chapelle de Las-Vegas (se Marier en Drive comme commander au MacDonald,  je trouve ça d'une connerie...)

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Ce que j'en ai ressentis de ce film, été de voir un couple qui ne se comprenait pas! Lui etait tout le temps aux petit soins de sa cadillac, et Elle attendais de lui plus d'affection. C'est plutôt basique comme probleme de couple, j'ai connu ça aussi (j'etait aussi au petit soins de ma cadillac). Donc l'histoire est interessante par sa verité, c'est ce qui en fait un film fort, on ressent donc facilement de la sympathie pour les deux personnage tellement la narration et vraie et forte. Ca reste un film de fille quand même. Mais ce n'est pas parceque je fait cette remarque que ça veut dire que je n'aime pas! On a tous un coeur apres tout.

La photographie du film est aussi interessante car elle rapelle facilement les videos souvenir, ou les photos souvenir justement de voyages. Le procédé de "Roman photo" a partir de la scene sur la jetée (Tiens donc!) fait justement penser au célèbre film de Chris Marker: La jetée. Reference? Apologie? non, je tire plutot pour l'hommage sachant que ce film est dedié à ce réalisateur-photographe. Le film est aussi dedié à Hervé Guibart, ecrivain et ami de Sophie Calle.

Voilà! Que dire d'autre sur ce long metrage? on se reconnais forcement dans l'un des deux personnage et pour un film c'est tout de meme important. Et à un moment du film l'on voit le couple au Cadillac Ranch, Une Oeuvre contemporaine conçue en 1974 par Chip Lord, Hudson Marquez et Doug Michels, tous trois membres du groupe d'architectectes Ant-Farm.

Je finirais sur cette phrase d'un auteur que je ne connais pas: "La photographie, c'est la vérité, et le cinéma, c'est vingt-quatre fois la verité par seconde."

Sébastien Péry

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